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Pouvez-vous vous présenter et nous parler de la recette de ce fameux roman d’amitié ?
Estelle : Muroise & Co a dix ans au mois de juin.
Mais derrière ça se cache une histoire…
Magali et moi, on se connaît depuis le collège, à Saint Joseph de Vallet. Suite à ça nous avons vécues nos vies respectivement.
Magali est partie en Angleterre, on se voyait, donc, très peu souvent. Lorsque nous nous croisions c’était d’une manière totalement aléatoire et environ tous les 5 – 6 – 7 ans. Par contre, à chaque fois qu’on se croisait, c’était comme si nous nous étions croisées la veille et on prenait des nouvelles respectivement.
En 2011, on s’est retrouvées d’une manière inattendue, et ce jour-là tout a changé.
Magali : Je vivais à Jersey, je n’avais pas envie de revenir en France. Mais, il s’avère que ma fille unique a été diagnostiquée d’un cancer rare. C’était compliqué, car, il fallait retourner en Angleterre pour faire les chimiothérapies et une autre partie du traitement devait se faire à l’institut Currie, à Paris. Suite à ça, nous sommes revenus chez mes parents qui habitaient dans le coin pour passer le week-end. Et c’est à ce moment là où je suis allée faire des courses… Comme quoi des courses peuvent changer votre vie !
En arrivant au magasin je croise Estelle qui sortait de celui-ci, et nous discutons de nos vies.
Estelle : Dans ma vie d’avant, personnellement, je suis tombée dans la marmite quand j’étais petite. J’ai connu la création de la marque Muroise, j’ai connu toute l’aventure Muroise avec mon cher papa qui est, donc, le père de la Muroise. J’ai travaillé avec lui pendant des années. Et il avait une double casquette, il « tait aussi vigneron bio. Je m’occupais de commercialiser le muscadet Bio et les confitures. Mais aussi du développement des fruits et de leur transformation en confiture.
En 2010, mon père pensait de plus en plus à partir en retraite. Quand j’ai croisé Magali, je me posais beaucoup de questions pour la suite : Quelle activité reprendre ?
Ce sont des voies totalement différentes, des distributions différentes… Ayant quatre enfants je n’avais pas le temps de rependre les deux activités, il fallait que je fasse un choix. C’était un peut Dien Bien Phu dans ma tête à ce moment.
Magali : Et c’est sur ça que l’on s’est quittées en 2011.
Je n’avais pas du tout envie de rentrer en France, à la base, surtout que ma fille était sortie d’affaire mais ça avait été quand même compliqué. J’adorais mon boulot, je travaillais dans un cabinet d’avocat, ça se passait super bien ; j’adorais vivre à Jersey ; mon mari avait un super poste ; on avait une maison… On avait tout.
Mais quand je suis rentrée chez mes parents, je me suis dit : « Il faut que je rentre en France et que je reprenne l’affaire de confiture avec Estelle ». Comme ça.
J’en ai parlé à mon mari, et avec son flegme britannique le plus intense me dit : « Mais oui ! On va faire ça ! ».
Je pense que si ma fille n’avait pas été malade cela ne se serait surement pas passé. C’était tellement un moment aussi particulier pour moi et rien n’avait d’importance à part elle. Et le fait qu’elle soit là toujours avec nous, qu’elle soit toujours à nos côtés : c’était le plus important. La maison, le boulot, tout le reste n’était rien. Et je pense qu’avec tout le traitement qui a été compliqué, avec tout ce qu’on avait vécu, j’avais sans doute besoin d’un bol d’air, un nouveau souffle dans ma vie. Et ça s’est fait comme ça.
J’ai donc ensuite appelé Estelle qui ne croyait pas du tout à cette nouvelle !
Estelle : Quand elle a appelé, j’ai tout de suite su que c’était elle qui appelait, c’était fou.
Et donc tu m’as dit « Ca m’intéresserait de rentrer en France et de faire des confitures avec toi ». Et je savais, c’était une évidence. Cela nous dépassait, ce n’était plus nous, c’était comme le destin et que même si nous avions voulu aller contre, ce n’était pas possible.
On s’est donc vu l’après-midi même.
Magali : C’est là où on est parties en live avec le HellJam et toutes pleins d’idées qui se sont mélangées dans nos têtes.
Le lendemain je repartais à Jersey et le lundi qui a suivi j’ai démissionné. C’était donc en mai 2011.
Évidemment, Muroise & Co ne s’est pas faite directement. Je suis revenue en France fin août 2011, pendant ces mois j’ai pu me former à la création de confitures. Mon mari nous a rejoint six mois après pour quitter son travail et vendre la maison. Durant toutes cette période, nous avions aidées le papa d’Estelle pour l’affaire de vin. Puis, il fallait reprendre la clientèle, on ne rachète pas un business comme ça, on a établi un business plan à faire etc.
Muroise & Co a vu le jour le 6 juin 2012, le jour de la Saint Norbert qui est le prénom de mon père. Alors là, les adeptes de la numérologie vont penser « Mais qu’ont-elles fait ? ».
Mais truc de malade, il y a trop de signes !
Estelle : C’est une belle aventure ça va faire dix ans qu’on est associées. Et il n’y a aucun moment où l’on regrette. Même si ce n’est pas facile tous les jours, tenir une petite boite n’est pas simple. Mais qu’est-ce qu’on est bien toutes les deux, c’est super. On a besoin l’une de l’autre.
Les deux ensemble : On ne pourrait pas l’une sans l’autre.
Magali : On rigole tout le temps. On arrive à tourner les choses relativement positivement même quand c’est compliqué. C’est un plaisir. On a les mêmes idées, on a les mêmes gouts, c’est un gros coup de chance. On est tout le temps ensemble, je suis plus avec Estelle qu’avec mon mari. On se connait sur le bout des doigts, on a vécu des moments forts aussi toutes les deux. On est liées plus que professionnellement.
Comment on passe de cette évidence à un projet professionnel concret ?
Estelle : Nous avons été prises dans un tourbillon au démarrage, il y a eu une énergie qui nous poussait à monter ce projet. Il y avait déjà un socle à ce projet, il existait déjà, mais Magali a apporté une énergie, de l’oxygène pour la boite. Moi j’avais déjà la tête dedans. Et là, c’était vraiment quelque chose de nouveau, il y a eu besoin de refaire les collections, de repenser la stratégie, on a tout remis à plat. L’équipe existante est restée, elle est composée de deux confiturières qui nous ont suivies dans l’aventure. Aujourd’hui la boite a grossi son personnel, on a commencé à quatre et maintenant, on est huit.
Il faut un grain de folie, avoir pleine conscience mais en croyant en sa bonne étoile. Si on réfléchit trop on n’avance pas. Ensuite, toutes les deux, nous avons beaucoup d’intuitions et on les suit beaucoup, ainsi que les signes. Si cela ne fonctionne pas une fois, deux fois ou trois fois : c’est qu’il doit y avoir une explication.
Magali : Lorsque l’on a un problème, il faut parfois se déplacer pour le visualiser d’un autre angle de vue. Quand on se dit « on ne va jamais y arriver » il arrive toujours quelque chose qui débloque le problème.
Estelle : Une rencontre, un rendez-vous…
Magali : Si cela ne doit pas se faire, cela ne se fera pas. Mais si cela doit se faire, on rebondira derrière et on a toujours rebondi derrière. Il faut toujours garder le cap et regarder devant.
Estelle : Et puis on fait des produits qui sont quand même sympa, gourmands. On dit que la confiture est un produit doudou, c’est la madeleine de Proust, c’est l’enfance, c’est le petit déjeuner, c’est commencer la journée, c’est la gourmandise…
On a fait évoluer les collections. Puis, on a construit notre bâtiment, donc tout rose, on voulait le personnalisé pour qu’il soit à notre image. On est bien, c’est super agréable de travailler là.
Pour revenir à notre vie personnelle, on a chacune une Joséphine dans nos enfants. Et Joséphine, fille de Magali, après avoir eu son premier cancer en a eu deux autres. On a vécu ça toutes les deux frontalement. Moi, il y a presque six ans j’ai perdu mon mari. Donc, on sait ce que c’est que l’injustice de la vie et c’est justement parce qu’on sait foncièrement que la vie peut être dure et que parfois on peut être au fond du trou, qu’on arrive à prendre le dessus de tout ça.
Magali : Et on a vécu tout ça ensemble, côte à côte, en live tout le temps. On a tout le temps été là l’une pour l’autre. Nous sommes d’autant plus liées. Quand une ne va pas bien on le sait, on fait avec, on prend le dessus et on se dit « laisse, aujourd’hui, c’est moi qui gère ».
Estelle : Notre boite, c’est notre vie. C’est-à-dire que tout est lié.
Comment définiriez-vous une journée idéale chez Les Muroises ?
Magali : Pas de panne !
Estelle : Faire ce qu’on avait prévu !
Estelle : On fait tout du sol au plafond donc on ne fait pas forcément les choses que l’on avait prévu à la base. C’est la vie de toute petite boite. C’est très riche et intéressant.
Magali : Puis niveau technique c’est de la haute voltige !
Une journée idéale, pour moi, c’est quand tout se passe bien dans l’équipe, que l’on n’a pas trop de panne.
Estelle : Aussi, lorsque nous avons un coup de fil d’un client qui nous dit que les confitures sont bonnes.
Magali : Oui, ou aussi quand on a une petite lettre ou des petits mots de remerciements, c’est sympa. Ou encore, sur les réseaux sociaux, ou un article… Mais aussi, lorsque l’on fait des belles rencontres de personnes lambdas, des clients de fournisseurs… Cela nous arrive pleins de fois, où l’on échange sur notre vie, on se trouvent des points communs. C’est génial de découvrir des personnes ayant des vies fascinantes et d’échanger avec eux. Au final, nous sommes tous pareil et on a tous les mêmes problématiques.
Pouvez-vous décrire les Muroises et le produit phare et emblématique de votre gamme ?
Magali : La Muroise n’est pas un fruit, c’est une recette exclusive qu’a concocté le papa d’Estelle dans les années 80. Il a acheté une ferme et y a trouvé un fruit qui un hybride mure-framboise.
Estelle : Cet hybride a plusieurs centaines d’années, il ne ressemble ni à la mûre ni à la framboise, c’est un mixte des deux. Après plusieurs recherches, il s’avère que c‘est un fruit qui était très ancien et qui poussait dans le potager de l’ancienne ferme où se situait l’exploitation à l’époque.
Génial un nouveau fruit mais ancien !
De plus, à la transformation, il développe beaucoup de puissance aromatique (un petit peu comme le cassis). Avec ce fruit-là, il a créé une recette et l’a appelé « Muroise ». Suite à ça, il a déposé la marque Muroise, et l’a développée.
Les domaines partenaires à cette marque étaient :
- Glacerie
- Pâtisserie
- Chocolaterie
Il avait fait, également, beaucoup de concours dans ces domaines.
Lorsque nous avons repris l’affaire, nous lui avons racheté la recette et la marque.
Magali : La muroise vient forcément de chez Muroises & Co, vous ne trouverez aucune autre marque ou recette comme la nôtre. Elle est unique et protégée par nos avocats.
Estelle : C’est aussi une saveur unique et atypique. C’est extrêmement parfumé, très aromatique, beaucoup plus puissant que la framboise et ne ressemble à aucune autre saveur de fruits rouges que l’on connaît. Il y a tout de suite un effet de surprise lorsque nous mettons le nez dans la Muroise. Cet étonnement est assez sympa à voir lorsque nous faisons des salons et autres.
Magali : Également, c’est une texture très onctueuse, très facile à tartiner, sans morceau. On peut la mettre dans des gâteaux roulés, des yaourts, sur des tartines, sur des glaces à vanille, et même, en accompagnement avec du fromage.
Estelle : Nous avons plusieurs partenaires avec les Muroises :
- Glaciers
- Chocolatiers
- Brasseurs (la bière à la Muroise)
- Biscuiteries
Dans ces cas-là, nous faisons des co-brandings avec d’autres entreprises qui nous prennent soit de la confiture, soit de la purée de fruit, pour faire un produit à la Muroise. Là, nous travaillons main dans la main, et cela devient une belle aventure et collaboration avec des produits gourmets.
Nous nous appelons Muroise & Co. Et souvent nous nous appelons « les Miss Muroise » avec une petite capsule rose, cela permet une personnalisation.
Pour définir les Muroises : Une équipe dynamique, assez féminine, curieuse, excentrique, aimant créer et surprendre avec des recettes ou en étant à des endroits où on ne nous y attend pas.
Magali : Aussi, Muroise & Co est un ton. C’est une façon de s’exprimer, une complicité, beaucoup de chants également. Le but de nos journées est : comment je peux mettre une chanson nulle dans la tête d’Estelle toute la journée ? J’y arrive et elle y arrive aussi.
Estelle : Oui, mais moi je l’ai plus longtemps que toi. Ça peut durer longtemps comme ça.
Est-ce que vous aurez d’autres collaborations à venir ?
Magali : Oui ! On va sortir de nouvelles collections, notamment pour le Hellfest. Et bien d’autres…
Estelle : Les collaborations les plus connues sont avec Vincent Guerlais pour les pâtes à tartiner.
Magali : Aussi Maison Suzanne qui font des biscuits, des sablés à la Muroise et des cakes de Noël avec la clémentine.
Estelle : Xavier Ricci, les rhums de Célérine, Ti’Bio, avec qui on travaille pour les confitures vertueuses et Ma Ti’ confiture, chez qui on prend les fruits qui ont m’acéré dans le rhum et qui ne sont pas utilisés dans ses rhums. On en fait une confiture avec des « déchets nobles ».
Magali : On fait des confitures de fraises de la Baule avec la Maison Burban. Des biscuits avec la biscuiterie du Phare à Saint-Guénolé, qui fait des tartes à la confiture de framboises de chez nous.
Estelle : Plein de collaborations sympas…
Ensemble : Avec des gens sympas !
Vous avez remporté l'Épicure d’or en 2021, qu'avez-vous ressenti ?
Estelle : Première participation !
Magali : On ne s’y attendait pas, quand on a eu le prix on était vraiment surprises. On s’est dit « Wow, une première reconnaissance ». Ce salon-là est très peu accessible donc ça nous a ému. Cela nous a rapporté pas mal de contacts après, c’était comme un mini tremplin pour la suite. Nous étions hyper fières d’avoir fait notre représentation devant les spectateurs, et durant celle-ci on a vu qu’ils avaient pas mal adhéré au projet.
Estelle : Puis, comme c’était la première fois, c’était pas mal d’apporter un peu de nouveauté. C’est le boom de l’épicerie fine, donc avoir une reconnaissance de cet univers-là nous a un peu plus marqué que d’autres prix, car c’est vraiment notre cœur de métier. Celui-là avait une saveur particulière.
Par la suite, on a pu présenter nos produits aux différents salons qui ont suivi. Comme le salon gourmet à Paris, tous les ans, au mois de septembre, Natexpo…
Est-ce que vous pouvez nous décrire ce qu’il se passe dans les locaux des Muroises à Vallet ?
Magali : On voulait vraiment faire construire notre propre château car nous sommes des princesses. Aussi la ferme du père d’Estelle ne nous convenait plus trop. On a toujours rêvé d’avoir notre lieu à nous, qu’il soit rose, à nos couleurs, avec notre style. On l’a fait construire il y a trois ans, avec un architecte local qui se nomme « Cub Architecture ». On voulait un bâtiment avec de la tapisserie comme dans des maisons, rose, avec des meubles comme à la maison avec un côté un peu rétro. Pas des meubles de chez Ikea, trop strictes, on a préféré choisir les bureaux du grand-père d’Estelle, tout en bois. Nous avons un bâtiment qui fait 800 à 850 mètres carré en comptant les bureaux. On a un laboratoire de production avec deux chaudrons en cuivre, une mini-chaîne de capsulage et de lavage de pots.
Ce qui fait notre spécificité chez Muroise & Co et ça depuis tout le temps, est que le remplissage des pots s’effectue à la main.
Nous avons ensuite, une étiqueteuse. Ainsi que tout un bâtiment de stockage.
Estelle : La recette de chez Muroise & Co se fait grâce à deux chaudrons en cuivre. C’est pareil que les confitures à la maison, juste le chaudron est plus gros. Nous avons une cuisson que l’on appelle « à la royale », ce sont des cuissons réalisées à ciel ouvert. Il y a du gaz direct qui vient chauffer la bassine et ce n’est pas fermé. La recette est à peu près la même pour tous nos parfums, c’est 60% de fruits, entiers pour la plupart, pour les plus gros fruits ce sont des moitiés, du sucre de cannes roux qui donne un côté caramélisé. Le sucre roux est le plus sain car c’est le moins raffiné qui existe. Pour toute la collection bio, même le sucre l’est et est également équitable. Lorsque cela est nécessaire, on ajoute un peu de jus de citron. Et en fin de cuisson, un peu de pectine de fruit pour la prise. Enfin, on remplit les pots à la main. C’est aussi simple que ça.
On fait à peu près 200 000 pots de confitures par an. Nos outils nous permettent un axe de développement, de progression, sans pour autant se stresser de l’évolution des ventes.
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Et vous, quel est votre produit préféré ?
Estelle : La Muroise évidemment, mais aussi la confiture d’abricots du Roussillon.
Magali : Moi je suis plus rouge, je vais dire Muroise et fraise-framboise.
Est-ce que vous pouvez nous parler des abonnements ?
Magali : On a commencé les abonnements lorsqu’on a lancé notre premier site en ligne. Cela permet aux gens de recevoir trois ou six confitures par mois, pendant quatre, huit ou douze mois. Aussi, ils peuvent en offrir à leur entourage. Quand on est à court d’idées cadeaux : un abonnement confiture est hyper apprécié ! C’est un colis surprise, choisi par nous-même, tout en ayant la possibilité d’indiquer des précisions sur les goûts et préférences de la personne qui va recevoir les confitures (fruits rouges, fruits jaunes, fruits à pépins…). Nous sommes très attentives au service client.
L’abonnement fonctionne bien, parfois on en fait gagner sur des jeux concours, c’est très apprécié, c’est original.
Estelle : On a des collaborations sur notre site, pour pouvoir mettre en lumière des entreprises locales qui sont un peu dans la même ADN que nous.
Quelles sont les anecdotes qui se cachent derrière les mots affichés dans votre bureau ?
Estelle : On a des mots d’amour.
Magali : Et encore on n’a pas mis tous les mots !
Estelle : Soit on appelle ça « le mur des bêtises », soit « le mur des poèmes, des choses positives, de ce qu’on veut ». C’est parfois des poèmes, des cartes postales drôles, extravagantes parce qu’on en a bien besoin.
Puis, nous avons des mots de remerciements de clients très gentils, des clients de renoms, notamment « Jean Castex », et d’autres ministres. D’autres célébrités comme « Juliette Binoche », « Stéphane Bern » que nous aimons, « Anne-Claire Coudray ». À un moment, on aimait bien envoyer des échantillons de nos produits, maintenant on le fait moins.
Si vous deviez choisir une célébrité à qui faire découvrir Muroise & Co ça serait qui ?
Magali : Sophie Marceau ou Jean Dujardin, il me fait penser à mon frère.
Estelle : Jean Dujardin, Guillaume Canet, Lambert Wilson…
Magali : Julien Doré, en plus il est habillé tout en rose.
Estelle : On devrait faire un car pour qu’ils viennent tous ! Ou un pique-nique ?
Qui aimeriez-vous lire en prochaine interview chez les Microphytos ?
Estelle : Nature & Co sont très gentils, locaux, ils font des produits sans gluten et bio.
Magali : Aussi Violaine qui nous a accompagnées dès le départ, qui est très gentille. C’est une attachée de presse et qui a repris ses études il y a quelques années, sans que cela soit facile. Par la suite, elle est devenue naturopathe sur Nantes. Elle est très bienveillante et extraordinaire.
Estelle : C’est encore notre attachée de presse, elle fait partie du paysage des Muroise & Co.
Magali : Aussi Royal Mer Bretagne qui font de très belles marinières.
Estelle : Oui, ce sont nos voisins, ils travaillent bien et c’est du français !
Coup de coeur
Pour des petits-déjeuners gourmands avec une bonne confiture pleine de saveurs, j’ai craqué pour les goûts muroise et clémentine. Parmi une sélection limitée aux goûts variés et originales, les confitures Les Muroises accompagnent mes tartines au petit-déjeuner et parfument mes crêpes lorsque je m’octroie une petite pause goûter. Une belle découverte qui dépoussière la confiture de mamie avec ses produits raffinés !
Camille